La France est le 3ème pays forestier européen après la Suède et la Finlande avec un territoire occupé à 27 % par des forêts, soit 15 millions d’hectares, composées à 63 % de feuillus et à 37 % de résineux. Ce patrimoine, constitué au trois quarts de forêts privés, est également très éclaté avec une forte concentration de grandes superficies : cinq millions d’hectares appartiennent à des propriétaires privés possédant des patrimoines de plus de 25 hectares.
La rentabilité forestière dépend principalement de l’évolution de la valeur du foncier, de la croissance et de l’amélioration du stock de bois dans le temps, des revenus des ventes de bois et des revenus complémentaires (droits de chasse par exemple). Elle peut être fortement affectée dans sa performance globale par le prix d’achat d’origine (cycle du marché des forêts), par le prix de vente des coupes de bois réalisées (cycle des prix du marché du bois) et par une mauvaise gestion. Le foncier représente depuis les années 80, à conjoncture égale, une valeur d’actif plutôt stable sur le long terme. Cette valeur dépend principalement de la localisation de la forêt, de la qualité des sols, des infrastructures existantes et des possibilités de valorisation complémentaire (chasse par exemple). En euro constant, le prix des terres a baissé au cours des années 80 pour repartir à la hausse depuis 1997.
Le bois est, quant à lui, un produit consommable dont les prix sont principalement déterminés au niveau du marché international (grandes industries consommatrices de bois) et au niveau local (marchés spécifiques régionaux). La tendance est à l’augmentation des valeurs dans le temps, sujettes à une assez forte volatilité sur des cycles courts. En euro constant et en dépit de la baisse constatée en 2008, le prix du bois s’est apprécié depuis les tempêtes de 1999. Les principales industries consommatrices de bois (papeteries, scieries, fabricants de panneaux etc.) connaissent une croissance assez régulière de leurs besoins et les usages se multiplient.
Face à la pénurie annoncée des énergies fossiles et au coût énergétique des matériaux classiques de construction, le bois est considéré comme un matériau écologique (effet de serre, biodiversité, protection des eaux et des sols, paysages). Le bois-énergie, notamment, s’installe parmi les usages et accroit la pression sur la demande. Il reste donc un poste important du commerce mondial et la tendance à l’augmentation de sa consommation est appelée à se poursuivre.
Relativement aux autres classes d’actifs, le placement forestier a pour particularité d’être un investissement de long terme. Ce capital vit en effet selon un cycle qui le préserve de la volatilité des marchés financiers, voire immobiliers. Face aux difficultés que connaissent aujourd’hui ces deux supports, la forêt constitue un actif sain. Elle suit l’inflation sur de longues périodes en offrant l’avantage d’une fiscalité faible, qu’il s’agisse de revenus, de détention ou de transmission. Elle bénéficie également d’une croissance « biologique » naturelle, déterminant la rentabilité, et se caractérise enfin par un rendement économique modéré, obtenu dans le cadre d’une gestion durable assurant le renouvellement des ressources.
La gestion saine et à long terme d’une forêt peut procurer un rendement de 2% à 4% net, auquel peuvent venir s’ajouter les avantages fiscaux suivants :
- Réduction d’impôt sur le revenu de 18% de l’investissement,
- Réduction d’impôt sur le fortune de 50% de l’investissement,
- Revenus forestiers exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux,
- Abattement de 75% sur la valeur de l’investissement pour le calcul de la base ISF,
- Abattement de 75% sur la valeur de l’investissement pour le calcul des droits de succession ou donation.
Afin de rendre ce type d’investissement accessible et simple à gérer, vous pouvez le réaliser au travers de parts de groupement forestier. Contactez-nous pour en savoir plus.